lundi 8 janvier 2018

LE GRENIER DES ENFERS de Douglas Preston et Lincoln Child



En recherchant dans les égouts de New York un sac de cocaïne jeté par un dealer, un plongeur de la brigade fluviale remonte deux cadavres sans tête, presque réduits à l'état de squelettes. Ils portent des marques de morsures qui n'ont pu être infligées ni par une bête ni par un humain... On signale au lieutenant Vincent d'Agosta, chargé de l'enquête, que parmi les « taupes », ces sans-abri qui occupent le sous-sol de la ville, d'autres assassinats avec décapitation ont été enregistrés. Là encore, ils ne peuvent être l'oeuvre d'un homme. Qui a commis ces meurtres horribles ? Le monstre hybride que la police croyait avoir anéanti est-il de retour ? 


MON AVIS : J’ai lu, il y a déjà quelque temps la majeure partie des aventures de Pendergast et son acolyte Da Costa mais il me manquait ce deuxième tome, voilà chose faite.
Tout d’abord, sachez que ce récit est une suite plus ou moins directe de Relic mais le livre est fait de telle sorte que l’on peut très bien le lire indépendamment.
Outre le personnage de Pendergast que j’apprécie pour son côté Holmesque, je voulais lire cet opus, car la trame se déroule dans les bas-fonds de New York chez ceux que l’on appelle les hommes taupes.
Et il ne s’agit nullement d’une invention des auteurs, il  existe vraiment une sorte de société souterraine s’étendant sous la grande pomme, et ce sur plusieurs niveaux. Évidemment, il s’agit la d’un roman et non d’un documentaire donc  l’exactitude de ce qu’ y est décrit n’est sûrement pas au rendez-vous, mais à la lecture, cela paraît plausible.
Le personnage principal reste fidèle à lui-même avec son côté un peu supérieur mais attachant. L’enquête fleurte avec le fantastique et l’on retrouve avec plaisir tous les personnages déjà apparus dans le premier tome, cela permet de suivre leur évolution à travers le temps .

Bon roman policier, qui doit beaucoup au duo principal Pendergast-Da Costa  qui renouvelle un peu le mythe Holmes-Watson sans tomber dans le piège du plagia et cela vaut pour la série entière.

MA NOTE : 8/10

HOSTILE de Franck Thilliez


Ce n'était vraiment pas son jour. À la fin d'une journée de travail en plein coeur des Cévennes, Léa, jeune photographe animalière, tombe en panne de voiture sur une route de montagne sinueuse et peu fréquentée. Elle est soulagée quand un homme finit par passer et s'arrêter pour l'emmener. Malheureusement, lorsqu'un projectile frappe la voiture, Marc, par réflexe, fait un écart et c'est la chute. Léa et Marc se retrouvent pris au piège en contrebas de la route, dans la forêt, prisonniers dans la voiture, sans eau, sans nourriture, sans téléphone. Le tableau semble désespéré, pourtant le pire n'est pas toujours ou l'on croit...



MON AVIS Voici une nouvelle de Thilliez bien efficace dans son genre. Il s’agit là d’un huis clos se déroulant dans un très petit espace à savoir une voiture accidentée. Tout se joue dans les relations des deux protagonistes qui apprennent à se découvrir par la force des choses et dont chaque parole, réactions sont amplifiées par la tension crée par les circonstances. Je trouve que dans les romans de Thilliez, peu de temps mort subsiste, ce fait est encore plus flagrant dans cette nouvelle que l’on lit d’un trait. C’est assez angoissant,  non pas à cause de meurtre sanglant ou tueur pervers (…) mais du fait de cette promiscuité forcée et du dénouement incertain.
Bon récit qui se lit très rapidement, par contre cela n’encourage pas à pratiquer l’auto-stop :)


MA NOTE : 8.5/10 

mardi 2 janvier 2018

DIEU EST UN POTE A MOI de Cyril Massarotto



Pour élire son confident, Dieu n'avait que l'embarras du choix.
Comment expliquer qu'il ait opté pour un modeste vendeur, au quotidien banal et sans relief ? Dieu seul le sait et pourtant, au fil de leur conversation, une véritable amitié se noue entre eux...
Quand le narrateur rencontre derrière sa caisse Alice, jolie étudiante en psychologie, quelques coups de pouce de son nouveau meilleur ami vont faire des miracles.
Et ce n'est que le début !

MON AVIS : Ce livre nous offre un récit à la fois drôle, émouvant et surtout étonnant. En effet, cette courte histoire se dévore très rapidement, l’auteur ne s’enlise pas dans une multitude de détails sans pour autant survoler l’essentiel à savoir le parcours que représente une vie.  On peut lire cette histoire telle quelle, au premier degré, ou l’on peut en dégager des questions existentielles comme quel est le sens de la vie…
Peu importe, ce livre est réussi que ce soit le thème, la narration ou bien les personnages, on a l’impression que cette tranche de vie peut être celle de n’importe qui... Mis à part celle de cet ami, Dieu, qui normalement ne copine pas avec tout le monde.


MA NOTE : 8/10